Le crédit d'impôt pour la transition énergétique permet de réduire ses impôts sur le revenu lorsqu'on réalise des travaux favorisant les économies d'énergie ou l'utilisation des énergies renouvelables dans son logement principal. Ce dispositif s'adresse aux propriétaires occupants, locataires ou occupants à titre gratuit. Les équipements concernés peuvent être notamment :
Pour bénéficier du CITE, il faut faire appel à un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l'Environnement) pour effectuer les travaux. Le montant du crédit d'impôt varie selon les équipements et peut aller jusqu'à 30% des dépenses éligibles.
L'éco-prêt à taux zéro est un prêt sans intérêts destiné à financer les travaux de rénovation énergétique des logements, notamment l'installation d'équipements utilisant des énergies renouvelables. Il s'adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs, pour leur résidence principale ou un logement loué. Les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE.
Pour être éligible, le logement doit avoir été construit avant le 1er janvier 1990. Les montants accordés varient en fonction du type de travaux, avec un plafond de 30 000 € pour un bouquet de travaux incluant des équipements fonctionnant grâce aux énergies renouvelables.
Depuis janvier 2020, la prime "MaPrimeRénov" remplace le CITE et les aides de l'ANAH ("Habiter Mieux Agilité") pour les ménages aux revenus modestes et très modestes. Cette aide finance les travaux d'amélioration énergétique des logements, y compris l'installation d'équipements utilisant des énergies renouvelables. Elle est versée sous forme de subvention après la réalisation des travaux et le respect des critères d'éligibilité.
Les bénéficiaires sont les propriétaires occupants dont les ressources correspondent aux plafonds définis par l'ANAH. Le montant de la prime dépend des revenus du foyer et du gain énergétique apporté par les travaux réalisés. Les équipements concernés sont similaires à ceux du CITE (chaudières bois, pompes à chaleur, chauffe-eau solaires, etc.).
L'Agence nationale de l'habitat propose également des aides pour financer les travaux d'amélioration énergétique des logements anciens, notamment la mise en place d'équipements utilisant des énergies renouvelables. Ces dispositifs sont accessibles aux propriétaires occupants ou bailleurs, sous conditions de ressources.
Ce programme s'adresse aux ménages modestes et très modestes pour les accompagner dans leurs projets de rénovation énergétique. Il prend en charge une partie des dépenses liées aux travaux, jusqu'à 50% pour les foyers très modestes et 35% pour les foyers modestes. L'aide peut être complétée par une prime forfaitaire si le gain énergétique est supérieur à 25% après les travaux.
Pour les copropriétés, l'ANAH propose des subventions pour financer des travaux de rénovation énergétique sur les parties communes, incluant l'installation d'équipements fonctionnant grâce aux énergies renouvelables. Le montant de l'aide varie selon la nature des travaux et les gains énergétiques obtenus.
En plus des dispositifs nationaux, certaines collectivités territoriales proposent des aides financières spécifiques pour encourager l'investissement dans les énergies renouvelables. Ces aides peuvent prendre la forme de subventions, de prêts à taux zéro ou encore d'exonérations fiscales (taxe foncière, etc.). Il est conseillé de se renseigner auprès de sa mairie, de son département ou de sa région pour connaître les dispositifs locaux disponibles.
En résumé, plusieurs aides sont accessibles aux particuliers souhaitant investir dans les énergies renouvelables en France, comme le crédit d'impôt, l'éco-PTZ, la prime "MaPrimeRénov" ou encore les aides de l'ANAH. Il est important de bien se renseigner sur ces dispositifs et leurs conditions d'éligibilité avant d'entreprendre des travaux.